Une journée avec le moineau friquet

Une journée avec le moineau friquet

Volontaire en service civique pour la communication et la dynamisation de la vie associative depuis le début du mois, je réalise une série de petits comptes-rendus qui vous permettront de retrouver les actions menées par les membres de la LPO Touraine sur le terrain et d’en savoir un peu plus sur les différents rôles de l’association.

Les moineaux friquets, reconnaissables par leur tâche noire sur la joue et leur « casque » plus roux que leur cousin domestique, se font de plus en plus rares dans nos paysages de Touraine. Cette inquiétante raréfaction a mené la LPO Touraine à faire appel aux bénévoles dans la cadre d’une enquête visant à repérer les individus ainsi qu’à les protéger.

Du côté de l’équipe LPO Touraine aussi des prospections sont organisées sur des points géographiques stratégiques – en juillet, avec Arthur (volontaire sur le suivi de l’avifaune) nous nous mettons en route pour Amboise afin de trouver- nous l’espérons – des individus et des couples nicheurs. Armés de jumelles, nous arpentons les rues de diverses zones, résidentielles et industrielles, dans l’attente d’apercevoir ces individus légèrement plus petits que le moineau domestique.
Dans la matinée et ce dès notre arrivée nous apercevons deux couples nicheurs, l’un s’étant installé dans un creux de mur sous un toit et le second dans la cavité d’un poteau. En effet, l’espèce affectionne particulièrement les cavités, et ce dans les zones fréquentées par l’homme (mur endommagé, édifices, cavités d’arbres…), et l’Île d’Or de la ville d’Amboise semble leur convenir.

Satisfaits de cette matinée commençant sur un bon départ, l’après-midi aura été beaucoup moins fructueuse : nous n’aurons croisé le chemin d’aucun individu dans les zones plus industrielles autour de l’île. Cependant plusieurs colonies d’hirondelles de fenêtre auront été aperçues logeant près des toits des bâtiments habités de cette zone, et nous auront eu l’opportunité de voir un bruant jaune ainsi que des bergeronnettes des ruisseaux (caractérisées par le jaune de leur queue et de leur ventre). Les prospections ne peuvent être un franc succès à chaque fois, c’est ce pourquoi le constat est tel que pour veiller au suivi de l’espèce, la plus grande mobilisation est requise.

Si vous souhaitez signaler la présence de moineaux friquets n’hésitez pas à nous contacter par mail à [email protected] ou au 02.47.51.81.84.

Axelle Le Bras

Moineau friquet © Olivier Simon