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De nombreux insectes, amphibiens et petits mammifères s’installent sur notre bâti, principalement sur les vieux murs et murets. La conservation de ces derniers est primordiale pour la  biodiversité.

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Rénover un muret

La réfection des murs et murets entraîne souvent la disparition de gîtes pour des espèces telles que l’alyte accoucheur, le crapaud commun, la salamandre tachetée et le hérisson d’Europe. Ces derniers trouvent refuge dans les anfractuosités au pied des murs, notamment lors de la période d’hibernation. Le lézard des murailles, quant à lui, utilise les fentes des murs comme gîte. Pour ne pas détruire les habitats de ces espèces, et lorsque cela ne porte pas atteinte à l’édifice, veillez à ne pas obstruer toutes les cavités des murs lors de vos travaux de réfection.

Il est conseillé de réaliser les travaux sur les murs pendant la période s’étalant de mars à octobre, pour éviter de piéger les animaux.

Construire un muret

Lorsque vous construisez un muret, des aménagements simples peuvent être réalisés pour aider la biodiversité à coloniser l’édifice. Au pied de celui-ci, laissez des espaces plus ou moins grands entre les pierres pour offrir un refuge aux mulots, campagnols et orvets. Vous pouvez également y installer un gîte à hérisson encastré au ras du sol. Au cours du montage du muret, laissez quelques interstices entre les pierres qui serviront d’abris aux lézards.