Chirocam

Le Château de Villandry accueille chaque année autour du mois d’avril une colonie de chauves-souris de l’espèce des grands murins suivie depuis plusieurs années déjà par la LPO Touraine. Elles se retrouvent dans les combles du Château pour donner naissance à leurs petits et les élever.

Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et très investi dans la préservation de la biodiversité, le Château de Villandry est conscient de l’importance du rôle qu’il joue pour la conservation des chauves-souris. C’est pourquoi le retour de cette colonie de Grand Murin est attendu avec impatience ! D’autant que désormais, il est possible de découvrir sa vie au Château grâce à deux caméras infrarouges installées dans les combles. Les chiroptérologues de la LPO Touraine peuvent ainsi acquérir de nouvelles connaissances sur la biologie et le comportement du Grand Murin.

La LPO Touraine sensibilise le plus grand nombre d’entre nous sur ces petits mammifères, le rôle qu’ils jouent dans la nature et les dangers qui les menacent. Pour cela, les images enregistrées dans les combles sont projetées en direct dans une salle du Château à destination des groupes d’enfants qui peuvent découvrir la vie de ces animaux encore mal connus. Grâce à un panneau explicatif, les visiteurs font eux aussi la connaissance des chauves-souris du Château. Enfin, pour ne rien manquer, des extraits de moments forts de la vie de la colonie sont retransmis sur cette page. N’hésitez pas à la consulter régulièrement ! Vous pouvez également retrouver toutes les vidéos de la première saison en vous rendant sur cette page.

Installation des caméras

Les chauves-souris se trouvent à l’extrémité de l’aile ouest du Château de Villandry. La colonie a pour habitude de se plaquer contre le toit et au-dessus de la panne faitière au niveau de l’intersection des deux pans de toit soit à 10m du sol. La charpente du bâtiment réduit considérablement le champ de vision. Ainsi, pour s’assurer de pouvoir filmer correctement la colonie, deux caméras ont été fixées de part et d’autre du grenier à mi-hauteur à des endroits stratégiques où nous avons constaté des traces de présence de la colonie (bois plus sombre dû au sérum et à l’urine des chauves-souris présentes depuis de nombreuses années). Enfin, ces caméras peuvent zoomer, pivoter à 360° et sont accompagnées de projecteurs infrarouge. L’installation a été réalisée avec l’aide de Tanguy Stoecklé de Noctilio Productions.

 

Saison 2 – Épisode 1 : Bats are back !

Le 14 mars dernier, deux grands murins ont été observés au Château de Villandry à l’aide de nos caméras placées au même endroit que la saison dernière. Du fait des températures fraîches à cette période, elles se sont absentées durant 2 semaines et sont revenues le 26 mars avec une partie du reste de la colonie ayant occupé les lieux l’année dernière, soit une quarantaine d’individus comme on peut l’observer sur cette vidéo. Les chauves-souris, attendant encore le reste de leurs membres, se blottissent les unes contre les autres pour se réchauffer, le printemps tardant à montrer ses beaux jours. À la manière du chat, les chiroptères se toilettent pour des raisons hygiéniques et ainsi se débarrassent des parasites externes. Contrairement à la saison passée, les grands murins, victimes de leur succès et fuyant les paparazzi, ne se placent pas systématiquement entre les deux chevrons où est située la caméra, mais tendent à privilégier l’espace entre deux chevrons adjacents. Nous avons donc décidé de placer une caméra supplémentaire pour continuer à les espionner !

Saison 2 – Épisode 2 : Qui va à la chasse, perd sa place !

La colonie est de retour au grand complet ! La mise en place de la seconde caméra permet d’avoir un différent point de vue. Cette configuration permet cette année de réestimer leur nombre : en effet, la colonie comptabiliserait cette saison entre 80 et 85 Grands Murins ! Cela représente 10 à 15 individus de plus que l’an passé, ces derniers étaient probablement auparavant en dehors du champ de la caméra.
Dans cette vidéo, nous pouvons les apercevoir en train de rentrer de la chasse. Cette année, la colonie tend à investir les deux interchevrons mais semble occuper le premier (caméra 1) beaucoup plus ponctuellement que le second (caméra 2), contrairement à l’année dernière ou la colonie était présente devant la caméra 1. Nous n’arrivons pour l’instant pas à expliquer la raison de ce changement d’emplacement, est-ce que ce sont les jeunes de l’année précédente qui reviennent par habitude au même emplacement ? Existe-t-il une hiérarchie au sein de la colonie ou les premiers individus rentrés de la chasse attendraient l’arrivée de leur(s) leader(s) pour regagner le même emplacement ?
Les températures étant encore un peu fraîches lors de cet enregistrement, elles continuent de se blottir et se toilettent (entre elles ou individuellement). Avec l’arrivée de l’été, les chauves-souris auront tendance à s’espacer les unes des autres et pourront potentiellement occuper les deux interchevrons ou descendre plus bas dans le grenier pour y trouver de la fraîcheur.

 

Saison 2 – Épisode 3 : À la douche !

A la manière d’un félin, les chauves-souris se toilettent elles-mêmes fréquemment. En effet, un tel comportement aide à prévenir l’arrivée de parasites et autres acariens  qui peuvent être une véritable menace pour elles. De récentes études ont prouvé que ces derniers avaient une incidence majeure sur leurs chances de survie car les chiroptères dépensent  trop de temps et d’énergie à se toiletter. Leur métabolisme se retrouve alors déséquilibré  du fait qu’elles auraient pu utiliser ce temps pour se reposer et cette énergie pour chasser.

En plus du toilettage individuel, on peut également observer les Grands Murins se toiletter mutuellement. Il est supposé que ce comportement relativement rare chez les chauves-souris soit d’origine maternelle. Il est possible qu’ils aient par la suite développé ce comportement à des fins sociales en plus d’être hygiéniques. Ce type de comportement se retrouve par exemple en Amérique latine chez les chauves-souris vampires. Ces dernières se toilettent mutuellement bien plus que la majorité des autres espèces de chauves-souris. Cela est dû à leur régime alimentaire singulier essentiellement composé de sang qui les empêche de stocker de l’énergie. Elles tissent alors des liens sociaux très forts via le toilettage mutuel et le partage de nourriture par régurgitation.

A l’heure actuelle, on ne sait toujours pas comment est régit le toilettage mutuel chez les Grands Murins. On peut imaginer que cela soit lié à un rang social dans la colonie.

 

Saison 2 – Épisode 4 : La vie en colonie

Les organisations sociales des différentes espèces de chauves-souris sont encore mal connues. Chez certaines espèces, la structure sociale est dite polygynique. Un mâle vit et se reproduit avec un harem de femelles, comptant jusqu’à plusieurs dizaines d’individus. Les juvéniles des deux sexes, une fois arrivés à maturité, quittent alors le gîte.

Chez d’autres espèces, cette structure polygynique est couplée avec une organisation sociale matrilinéaire. Cela signifie que les juvéniles femelles restent dans la colonie une fois matures a contrario des mâles. Il existe ensuite un rang social ascendant où la plus âgée des chauves-souris sera également celle ayant le rang social le plus élevé de cette même famille.

On peut supposer que ce type d’organisation sociale se retrouve également chez les grands Murins, et cela expliquerait la tendance qu’a la colonie à être viable. Aussi, comme on peut le voir au début de la vidéo, un acte relativement inhabituel de domination semble survenir lorsqu’un Grand Murin décroche volontairement un autre individu du chevron sur lequel il se suspendait !

 

Saison 2 – Épisode 5 : À taaaable !

C’est durant la saison estivale que les populations d’insectes sont en plein essor. Ainsi, c’est la période idéale pour faire le plein d’énergie chez les chiroptères afin d’être en mesure d’hiberner durant la moitié de l’année.
Le Grand Murin est une espèce lucifuge (qui supporte très peu la lumière) et ne sort donc de son gîte que lorsque la nuit est complètement tombée – soit environ à 22h00 à cette période de l’année. C’est également à ce moment-là que divers insectes font leur apparition, tels que des carabes, des araignées ou des criquets qu’il affectionne particulièrement. En effet, contrairement à la majorité des espèces des chauves-souris, le Grand Murin privilégie l’usage de l’ouïe à l’écholocation (qu’il utilise davantage pour s’orienter dans l’espace) pour chasser. Il rase le sol et perçoit les sons émis par les insectes et peut ainsi les glaner directement à terre mais peut également les capturer en vol.

Même si l’on voit la colonie quitter peu à peu son gîte après 21h30, nous n’avons pas pu déterminer l’ouverture que cette dernière emprunte pour aller chasser. Nous avons installé une seconde caméra filmant un plan plus large qui pourra peut-être nous permettre d’en savoir plus sur leurs déplacements et leur accès vers l’extérieur.

 

Saison 2 – Épisode 6 : Entrées et sorties des grands murins

Pour s’établir dans un gîte arboricole, une cavité souterraine ou une infrastructure humaine, les chiroptères requièrent différentes conditions telles qu’une température relativement haute, une obscurité quasi-complète et une bonne protection contre les prédateurs. Pour lutter contre ces derniers, les chauves-souris privilégient les endroits exigus ou difficiles d’accès. C’est le cas du Château de Villandry au sein duquel les Grands Murins que nous suivons depuis l’an dernier empruntent des passages encore inconnus.

Nous avons donc déplacé les caméras afin qu’elles couvrent différents angles. Grâce à ces nouveaux points de vue, nous espérions enfin découvrir comment les chiroptères entrent et sortent du grenier. Nous avons ainsi pu découvrir qu’elles empruntent, entre autres, les aérations pour sortir et rentrer dans le grenier. Les Grands Murins ont besoin d’un passage ne mesurant que quelques centimètres de diamètre (5cm dans le cas de ces aérations) pour s’immiscer dans une structure telle qu’un grenier ou un clocher, alors qu’ils mesurent 35 à 43 centimètres d’envergure !

Même si nous n’avons pu apercevoir les autres accès que les chauves-souris empruntent, il est fort probable que ces dernières utilisent de nombreux passages pour rentrer et sortir du grenier du château. En effet, sur les vidéos que nous avons visionnées, nous ne voyons pas l’entièreté de la colonie sortir par les aérations. Elle vole à travers tout le grenier, probablement pour sortir par d’autres pans du château. Sans doute aurons-nous plus de chances de trouver d’autres ouvertures lorsque que les jeunes seront là, et que les femelles devront effectuer plusieurs allers-retours pour nourrir leurs petits !

 

Saison 2 – Épisode 7 : Volez jeunesse

Dans le folklore, les chauves-souris sont des rongeurs. Or, elles appartiennent à l’ordre des Chiroptera, et contrairement aux Rodentia (rongeurs), n’ont pas les mêmes cycles biologiques. A partir de mi-mai, les femelles matures donneront naissance à un seul jeune chacune. Les populations de chauves-souris ne tendent donc pas à croître de manière exponentielle. C’est une des raisons qui fait que la viabilité des populations est fragile et que toutes les espèces de chiroptères sont protégées en France.

Il est fort probable que nous ayons la chance d’assister à la mise bas d’un jeune chauve-souriceau ! Comme on peut le voir en tout début de vidéo, la femelle à gauche se toilette comme pour se préparer à mettre bas et aucun jeune ne semble accroché. Elle se retourne ensuite, et nous la voyons s’agiter frénétiquement pour déposer son jeune à côté avant de s’envoler. Il est possible qu’elle ait quitté son nouveau-né pour aller s’alimenter avant que le soleil ne se lève, sachant que cette séquence se déroulait entre 3h00 et 3h40 du matin.

Dans la deuxième partie de vidéo, nous pouvons également observer une mère chauve-souris revenir et retrouver son petit parmi les autres jeunes. Nous pensons que cela est possible grâce à des signaux olfactifs et auditifs émis par le jeune. Cela est le cas pour le Molosse du brésil par exemple, qui peut se regrouper en colonie de plusieurs millions d’individus ! Il est en effet extrêmement compliqué de retrouver son jeune parmi tant de nouveaux nés, et il a été prouvé que ces chauves-souris repéraient leur progéniture par reconnaissance vocale et olfactive.

 

Saison 2 – Épisode 8 : Batman forever

Cette année, les conditions météorologiques peu clémentes ont retardé la mise bas, et les premiers jeunes furent observés autour du 22 Mai. Comme on peut le voir au fil des jours, le nombre de jeunes augmente progressivement jusqu’à atteindre un maximum de 25 chauves-souriceaux observés le 27 Mai 2018. Nous n’avions compté que 12 jeunes l’année dernière, mais nous couvrions un angle plus réduit et il est probable que nous n’ayons pas détecté certains jeunes. Cela reste tout de même encourageant pour l’avenir de cette colonie !

Les chauves-souris vivent en moyenne bien plus longtemps que des mammifères de taille équivalente. On suppose que cela est justement dû à leur cycle biologique particulier. Le fait qu’ils ne donnent naissance qu’a un seul petit par an, associé à une hibernation qui ralentit extrêmement leur métabolisme durant la moitié de l’année, leur permettrait d’atteindre une espérance de vie remarquable.

En l’occurrence, les Grands Murins peuvent vivre jusqu’à 20 ans en captivité, même si on pense qu’ils vivent probablement 3 à 5 ans dans la nature. Le record de longévité chez les chauves-souris est détenu par un Murin de Brandt, retrouvé en Sibérie 41 ans après sa première capture où il a été bagué !

En effet le genre Myotis, auquel appartient les Murins, possède une particularité génétique leur permettant de vivre plus longtemps que les Rhinolophes ou les Minioptères par exemple. Leurs télomères, qui sont les régions aux extrémités des chromosomes permettant de prévenir le vieillissement cellulaire, ne raccourcissent pas avec l’âge contrairement aux autres espèces de chiroptères ou également aux humains. Cela suggère que les Grands Murins ne meurent pas de vieillesse, mais d’autres facteurs tels que la déshydratation, la famine, ou la prédation ; et cela explique l’écart important d’espérance de vie entre les Grands Murins en captivité et en liberté.

Saison 2 – Épisode 9 : La colonie s’agrandit !

Les bébés chauves-souris ne naissent pas tous le même jour du fait de plusieurs facteurs tels qu’une météo et un climat changeants d’années en années. Ainsi presque 2 semaines peuvent s’écouler entre la première naissance et la dernière.

Comme on peut le voir au début de la vidéo, 31 petits se sont ajoutés aux dernières naissances, pour former un total d’environ 58 jeunes ! Les chauves-souriceaux restent accrochés aux tétines de leur mère environ 2 semaines après leur naissance, comme montré dans l’épisode 4 et 5 de la saison 1.

Fort heureusement, les mères s’entraident et sont également épaulées par les autres femelles n’ayant pas mis bas. Nous pouvons les voir dans la deuxième partie de la vidéo grâce à leur taille plus importante. Ces dernières s’occupent de tous les petits par roulements lorsque leurs mères sont parties s’alimenter en insectes, de manière à allaiter correctement leurs bébés.

Saison 2 – Épisode 10 : L’apprentissage social

Après 1 mois, les jeunes chauves-souris ont quasiment atteint leur taille adulte et ont acquis une petite fourrure qui leur permet de réguler leur température. Aussi, ils commencent à être volants et partent alors explorer le vaste grenier du Château de Villandry, puis, accompagnés de leurs congénères plus âgés, vont s’aventurer dans le gigantesque monde extérieur comme on peut le voir dans cette vidéo.

Les jeunes Grands Murins ne sont pas immédiatement doués d’un vol très agile, comme l’atteste le retour de la chasse du jeune Grand Murin à 0 :44 secondes ou son atterrissage est quelque peu hasardeux. Par conséquent, ils ne sont pas encore indépendants vis-à-vis de la nourriture. En effet, il a été démontré qu’ils s’initient à la chasse à travers l’apprentissage social. Les chauves-souris immatures apprennent à chasser en observant, mais surtout en interagissant avec les chauves-souris matures, c’est ce qu’on appelle la chasse en tandem. De manière encore plus surprenante, il a été noté que cet apprentissage social pouvait également avoir lieu entre individus de différentes espèces proches, tels que le Grand et le Petit Murin en région méditerranéenne !

L’apprentissage entre Grands Murins adultes et immatures dure environ 1 mois. Ainsi, les premiers nés de cette année (22 Mai) commencent à être totalement indépendants, et à pouvoir chasser par eux-mêmes. Nous vous invitons à observer la technique de chasse particulière du Grand Murin sur les vidéos du naturaliste Dietmar Nill accessibles aux adresses web ci-dessous, où ils glanent les insectes directement au sol comme expliqué dans l’épisode 5 de la saison 2.

Chasse du Grand Murin 1 : https://www.youtube.com/watch?v=1iSfMBEdlf8

Chasse du Grand Murin 2 : https://www.youtube.com/watch?v=t8kohO2KNaw

 

Saison 2 – Épisode 11 : Le grand départ

La colonie, ayant fait le plein d’énergie cet été grâce à un climat plus que favorable, a commencé (très) lentement à quitter le grenier du château de Villandry pour rejoindre les mâles dans les sites dits de « swarming ». Ils se reproduiront durant le mois d’octobre puis rejoindront les sites où ils hiberneront. Ainsi, les femelles conservent les spermatozoïdes dans leur tractus génital (trompes et utérus) durant tout l’hiver, l’ovulation puis la fécondation auront lieu au printemps avec le retour de températures plus douces.
Les jeunes Grands Murins, bien qu’étant maintenant totalement indépendants, sont souvent un peu plus réticents à l’idée de quitter le grenier si tôt. Ainsi, il n’est pas rare de les voir rester dans leurs gîtes estivaux jusqu’à fin-septembre comme l’année passée. Et pour cause ; la distance entre les sites estivaux et hivernaux avoisine souvent les 50 kilomètres et peut dépasser les 100 kilomètres.
Lorsque nous inspectons le grenier, nous remarquons qu’environ la moitié des individus sont partis à ce jour (13/09/18). Jeunes comme adultes ont investi d’autres parties du gîte. Cela s’explique par le fait que les conditions climatiques de cet été sont encore particulièrement clémentes pour les chauves-souris, ce qui leur permet de continuer de faire le plein d’énergie pour encore mieux passer l’hiver. Aussi, les Grands Murins ne sont absolument pas dérangés dans les parties inaccessibles du Château de Villandry et peuvent continuer à y vivre tranquillement.

 

Saison 2 – Épisode 12 : Le best of de la saison

Durant 6 mois (de fin mars à fin septembre), la colonie de Grand Murin a élu domicile dans le grenier du Château de Villandry. Le dernier individu a quitté le gîte le 26 septembre pour rejoindre d’autres congénères mâles et femelles dans des gîtes dits «de transition » avant de regagner les gîtes où ils passeront l’hiver. Cette période est importante pour les chiroptères qui font leurs réserves d’insectes avant de jeûner durant de longs mois. C’est aussi le moment propice aux ébats amoureux où mâles et femelles se rejoignent dans des cavités afin de s’accoupler. Chez certaines espèces comme le Grand Murin notamment, d’importants rassemblements d’individus d’espèces différentes ont lieu, c’est ce que l’on nomme dans le jargon chiroptérologique « le swarming », de véritables clubs de rencontres !

À Villandry, le grenier paraît si vide sans la présence des chauves-souris… Nous devons maintenant attendre à nouveau 6 mois avant de les voir revenir au début du printemps ! Pour patienter, nous vous laissons apprécier les moments les plus marquants de cette saison.

P.S. : Vous pouvez également assister aux coulisses de la captation vidéo en fin d’épisode ! Hugo cherchant le meilleur angle pour observer les chauves-souris. Merci à tous d’avoir suivis nos petits protégés !

 

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